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Vin Chianti Toscan

Vin Historie

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Vin Historie

On suppose que la vinification existe depuis que les hommes vivent près de vignes sauvages. En effet, les fruits fermentent de façon spontanée. Sucré et juteux, le raisin est l’un de ceux qui fermentent le plus facilement. Ainsi, la vinification consiste à maîtriser et à affiner ce processus naturel. Les premiers témoignages de la domestication et de la culture de la vigne remontent au IVe millénaire av. J.-C., dans le Caucase, puis en Mésopotamie. La culture de la vigne et la production de vin se développent ensuite en Égypte, en Grèce et dans l’Empire romain, puis en Gaule. Il est significatif que le terme « vin » dérive du sanskrit vêna (liqueur sacrée de l’Inde védique) et se retrouve dans les différentes langues indo-européennes (vinum, oinos, vino, vinho, wein, wine, etc.). Les débuts de la viticulture en France demeurent controversés. Certains spécialistes pensent qu’ils datent des colonies grecques de Massalia (Marseille) ; d’autres estiment que la viticulture celte lui est antérieure. On sait en tout cas que, durant la domination de Rome, le vin de Gaule est assez réputé pour que des lois viennent protéger la production romaine. Après la chute de l’Empire romain, les invasions germaniques entraînent une diminution de la production. Le vin, nécessaire aux sacrements de l’Église chrétienne, est cantonné aux monastères. C’est à partir de là qu’un nouvel essor se dessine entre le XIIe et le XVIe siècle. Au siècle suivant apparaît l’utilisation de la bouteille de verre, et, vers la même époque, le bouchon de liège, oublié depuis la période romaine, est réhabilité. Les propriétaires aristocratiques de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle commencent à développer une grande partie des vignobles de Bordeaux. De leur côté, les Anglais mettent en valeur les vignobles de Jerez et de la vallée du Douro. La vinification hors d’Europe remonte au XVIe siècle au Chili, au XVIIe siècle en Afrique du Sud, au XVIIIe siècle en Amérique du Nord, et au XIXe siècle en Australie, partout où missionnaires et colons s’installent. La fin du XIXe siècle est marquée par la dévastation des vignes européennes par le phylloxéra, un insecte qui s’attaque aux racines de la plante, importé accidentellement d’Amérique du Nord vers 1863. Seul le greffage des cépages européens sur des pieds « porte-greffes » américains (Vitis riparia, Vitis rupestris) résistant au parasite permet, dans la première moitié du XXe siècle, le sauvetage et la restauration des vignobles d’Europe. La seconde moitié du XXe siècle est caractérisée par de nombreux progrès techniques et l’essor de l’œnologie moderne. Les moyens ainsi mis en place permettent à l’économie viticole, notamment en France, de surmonter la crise de la première moitié du siècle, née du durcissement de la concurrence, des fraudes et de la surproduction. Instauré dans les années trente, le système français d’appellation d’origine contrôlée (AOC) constitue une réponse satisfaisante et largement imitée. Reste que la surproduction continue d’être un problème économique majeur de l’Union européenne.

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